Hillsburry's

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British Shorthair et Longhair

Bien être animal

Par décret n° 2020-1625 du 20 décembre 2020, tous les élevages d’animaux domestiques (animaux de rente, de compagnie, équidés) et d’animaux sauvages apprivoisés ou tenus en captivité devront désigner un référent en charge du bien-être animal, à compter du 1er janvier 2022.
Etant la seule responsable de mon élevage, je suis donc par conséquent la référente BEA ici : Sabine Artaud.
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La notion de bien-être comprend l'état physique, mais également l'état mental positif de l'animal (les deux états étant interdépendants l'un de l'autre) : un animal en situation de bien-être, c'est un animal qui se porte bien physiquement et mentalement.
Le bien-être animal est souvent traduit par le principe fondamental des 5 libertés individuelles. L'
Organisation mondiale de la santé animale (OIE) reprend ce concept en tant que principe directeur afin de faire ressortir les besoins fondamentaux indispensables pour le bien-être d'un animal. Publiées pour la première fois en 1979 par le conseil britannique sur le bien-être des animaux d'élevage, ces 5 libertés sont depuis reconnues de façon mondiale car elles ont été reprises dans les codes de l'OIE.
Elles expliquent les conditions que l'homme doit offrir à l'animal pour assurer son bien-être :

  • absence de faim, de soif et de malnutrition : il doit avoir accès à l'eau et à une nourriture en quantité appropriée et correspondant aux besoins de son espèce ;
  • absence de peur et de détresse : les conditions d'élevage ne doivent pas lui induire de souffrances psychiques ;
  • absence de stress physique et/ou thermique : l'animal doit disposer d'un certain confort physique ;
  • absence de douleur, de lésions et de maladie : l'animal ne doit pas subir de mauvais traitements pouvant lui faire mal ou le blesser et il doit être soigné en cas de maladie ;
  • liberté d'expression d'un comportement normal de son espèce : son environnement doit être adapté à son espèce (il doit être en groupe si c'est une espèce sociale par exemple).
À travers ces 5 libertés, on peut s'assurer de la bientraitance animale : l'animal est dans un environnement conforme à ses besoins.
Pour lutter contre la maltraitance animale, la réglementation utilise le terme de « protection des animaux ». Ces normes « s'inscrivent dans une démarche préventive de la souffrance animale, imposant des obligations positives au propriétaire quant à la manière de traiter ses animaux »